En octobre 1918, date de la fin de la Première Guerre Mondiale et de la défaite, la Révolution éclate à Budapest. Cette période met fin à la prospérité et fait émerger le problème des minorités nationales. La Transylvanie est revendiquée par la Roumanie, le Sud de la Hongrie par l'État yougoslave en formation et la Haute-Hongrie par la Tchécoslovaquie.

Le bolchevik Béla Kun accède au pouvoir en mars 1919 et met en plein en place pendant trois mois une terreur révolutionnaire caractérisée par une politique de nationalisations et la lutte pour l'intégrité territoriale. La Terreur blanche succède à la terreur rouge avec la dictature de Horthy qui restaure la royauté en 1919.

L'année suivante, le Traité de Trianon est signé : la Hongrie perd deux tiers de ses territoires et la moitié de sa population. La fin des années 1920 voit la consolidation de la politique intérieure, une modeste croissance économique et la fin de l’isolement de la Hongrie.

Après le déclenchement de l'agression nazie initiant la Deuxième Guerre mondiale, l'adhésion de la Hongrie à l'Axe est récompensée par la réannexion des territoires à population majoritairement hongroise de Tchécoslovaquie et de Roumanie (Haute-Hongrie, Ruthénie subarpatique, Transylvanie du Nord), mais l'Allemagne perd la guerre et la Hongrie doit restituer ses territoires nouvellement récupérés. Le pays est libéré par l'armée russe fin 1944.

 

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