Sous le communisme, la répartition des revenus entre les foyers hongrois était homogène, mais de fortes disparités sont apparues à partir de 1990.

Les classes sociales les plus aisées sont représentées par quelques de dizaines de milliers de foyers, dont le chef de famille est souvent un entrepreneur dont l'enrichissement s'est généralement réalisé dans la décennie 1990-2000, parfois à la limite de la légalité. Ces consommateurs sont attirés par les produits de luxe.

Les cadres hongrois de sociétés étrangères, les "menedzser" (managers ou petits entrepreneurs) et les bénéficiaires des restitutions constituent environ 15 % de la population. Ils disposent d'un pouvoir d'achat comparable à celui de la moyenne des pays d'Europe de l'ouest et leurs comportements de consommation sont similaires.

Le principal groupe social regroupe la classe moyenne, composée de fonctionnaires et de salariés du secteur privé. Son niveau de vie est comparable à celui d'avant 1989, grâce généralement à l'exercice d'une seconde activité non déclarée ou à d'autres revenus complémentaires. Cette population est attirée par la société de consommation, mais ne dispose pas de revenus suffisants pour y accéder réellement.

Les "pauvres " constituent environ 25 % de la population hongroise. Ils se composent de retraités, chômeurs, ouvriers ou paysans dont les qualifications ne correspondent pas aux besoins du marché. Leur revenu leur permet d'exister, c'est-à-dire de satisfaire aux besoins primaires, mais pas de vivre socialement.

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